Congé menstruel : les autorisations pour les personnes souffrant d'un cycle menstruel douloureux commencent également en Italie

Trois jours d'arrêt de travail pendant le cycle menstruel pour les femmes souffrant de dysménorrhée, ou de règles douloureuses. Il s'agit du congé menstruel, actuellement en discussion également en Italie, à la Chambre des députés, grâce à un projet de loi présenté par les députés du Parti démocrate Romina Mura, Daniela Sbrollini, Maria Iacono et Simonetta Rubinato,

C'est un pourcentage assez élevé - entre 60 % et 90 % de la population féminine - qui touche les femmes souffrant de dysménorrhée, de règles particulièrement douloureuses, responsables de douleurs abdominales sévères, de nausées, de migraines et de maux divers, souvent si intenses qu'ils sont incapable de travailler. En effet, les douleurs menstruelles entraînent un taux d'absence au travail compris entre 5 et 15 %, un chiffre qui nous a incité à réfléchir sérieusement à la question, en en faisant l'objet d'un projet de loi.

Congé menstruel en Italie : en quoi il consiste et qui peut en profiter

Afin de profiter du congé menstruel, il faudra apporter à l'employeur (avant le 30 janvier) une attestation d'un médecin spécialiste, qui devra être renouvelée chaque année avant le 31 décembre.

La femme bénéficiera de trois jours de congé avec une cotisation complète et une indemnité égale à 100 % du salaire journalier. En substance, il recevra un salaire complet.

Qui pourra les utiliser ? Si le projet de loi est approuvé, le congé menstruel sera accordé, évidemment après certification, à toutes les femmes actives, sous contrat de travail subordonné ou para-subordonné, à temps plein ou à temps partiel, à durée indéterminée, à durée déterminée ou à projet.

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Congé menstruel dans d'autres pays

Dans certains pays, notamment à l'Est, le congé menstruel est une pratique répandue depuis un certain temps. En fait, en Orient, on croit que si les femmes ne se reposent pas pendant le cycle menstruel, elles pourraient rencontrer des difficultés lors de l'accouchement. Au Japon par exemple, la possibilité de décrocher du travail pour les femmes atteintes de dysménorrhée était déjà présente en 1947 et en Indonésie en 1948. En 2001, elle a également été introduite en Corée du Sud et à Taïwan en 2013.