Le cinéma selon Borsalino

Parfois, le bon chapeau suffit pour créer une diva ou un héros. Il s'appelle Le cinéma avec le chapeau. Borsalino et autres histoires, l'exposition de la Triennale de Milan, qui raconte le couple cinéma et couvre-chef par excellence. Photographies, installations e Cadre qui montrent le pouvoir suggestif d'une « icône non seulement de l'élégance, mais aussi du pouvoir de séduction, de la construction identitaire, de la touche d'auteur ».

Organisée par le critique Gianni Canova, l'exposition laisse place aux mouvements et aux images : de l'auteur « Scappellamenti d », c'est-à-dire les scènes cinématographiques dans lesquelles le geste est le protagoniste (comique, mystérieux ou révérencieux), au carrousel des noms ( Basque, casque, casquette plate, chapeau melon, felouque, bonnet de fourrure...), au grand cylindre multimédia qui illustre le rôle d'un "simple" accessoire dans la définition d'un personnage. Mais surtout les icônes du grand cinéma parlent : de Audrey Hepburn dans Ma belle dame à Jean Seberg en Jusqu'au dernier souffle, jusqu'à Alain Delon et Jean Paul Belmondo, gangsters à Marseille dans les années 30, qui ont joué dans deux films qui portaient des chapeaux jusqu'au titre : Borsalino Et Borsalino & co, tous deux de Jacques Deray. Chapeau.

Jusqu'au 20 mars, Triennale di Milano, entrée gratuite.

www.triennale.org

Si Borsalino rend la vie "plus douce"

L'alliance du cinéma et du chapeau soulignée par un "jumelage parmi les plus évocateurs du cinéma de tous les temps. Federico Fellini qui arrange un classique Borsalino sur le profil parfait de Marcello Mastroianni, photographié par un autre voleur d'images par excellence, celui qui, suivant précisément Fellini, a encadré la Dolce Vita pour la postérité : Tazio Secchiaroli.

de Nanà Sirami

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