8 mythes sur les médicaments psychiatriques
1. Ils suffisent même sans psychothérapie
Faux. Dans 90 % des cas, l'usage des psychotropes doit être intégré dans un parcours de soins incluant également la psychothérapie.
Voir également 8 mythes sur le cycle menstruel dont nous devons arrêter de croire Le micro-ondes est-il mauvais ? Les faux mythes à dissiper Coup de soleil : 8 remèdes naturels et rapides pour éviter les conséquences2. Ils modifient la personnalité
Faux même si beaucoup le croient. Les médicaments psychiatriques agissent sur les symptômes du trouble et pour cette seule raison ils semblent en altérer le caractère.
3. Ce ne sont que des placebos
Faux. Il est souvent plus facile de faire connaître la nouvelle d'un éventuel « échec » du médicament, plutôt que les grands succès, démontrés, des formules modernes.
4. Si le problème est le passé, ils sont inutiles
Faux. Les médicaments agissent d'une manière qui affecte le fonctionnement du cerveau dans chaque cas. Même si le trouble actuel est causé par des expériences négatives du passé, ils peuvent toujours influencer la façon dont nous affrontons le présent et l'avenir.
5. On ne sait pas comment ils agissent
Faux. Le mécanisme de leur fonctionnement est testé en laboratoire : ce qui peut cependant varier, c'est l'effet qu'il a alors sur les symptômes.
6. Ils créent une dépendance
Les médicaments psychiatriques utilisés correctement et sous la supervision du psychiatre spécialiste ne causent pas de problèmes de toxicomanie. Les médicaments potentiellement dangereux dans ce sens sont les benzodiazépines, c'est-à-dire les anxiolytiques courants ou les médicaments hypno-inducteurs. Le spécialiste connaît les risques potentiels et peut orienter le patient vers leur utilisation correcte et limitée dans le temps.
7. Ils font mal
Faux. S'ils sont pris tels que prescrits et sous contrôle, ils ne causent pas de dommages à l'organisme, sauf cas particuliers d'intolérance ou d'interaction avec d'autres médicaments.
8. Ils ont des effets secondaires
Pouvez-vous penser à quelque chose qui n'en a pas ? Conduire une voiture, traverser la rue, manger certains aliments peuvent aussi en avoir… En évaluant les coûts et les bénéfices, vous comprendrez à quel point il est plus important de traiter efficacement un trouble psychologique.
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