25 poèmes et comptines de Gianni Rodari à lire aux enfants

Toutes les excuses sont bonnes pour que maman et papa racontent une histoire, un poème ou une comptine rythmée. L'entrelacement des mots enchante les enfants et divertit les adultes qui les racontent ; les rimes peuvent être "empruntées" à des auteurs célèbres tels que Rodari, mais si vous avez de l'imagination, elles peuvent aussi être inventées de toutes pièces ! Découvrez dans cette vidéo quels autres jeux pour enfants peuvent être réalisés en un rien de temps.

Gianni Rodari, le poète des enfants et des jeunes

Nell"aprile dello scorso anno sono partiti i festeggiamenti per omaggiare il grande Gianni Rodari, poeta e pedagogista, nonchè uno dei più grandi autori italiani di letteratura per bambini e ragazzi. I suoi libri sono stati apprezzati in tutto il mondo e tradotti in diverse lingue e siamo abbastanza sicure che chi ci sta leggendo ne avrà sicuramente avuto uno tra le mani quando era alle elementari o medie... Per Gianni Rodari i bimbi erano portavoce di grandi verità e meritavano di essere ascoltati; ecco quali motivi ritmati ha ideato appositamente per leur:

1) La cigale et la fourmi
Je m'excuse auprès de l'ancienne fable
si je n'aime pas la fourmi avare
je suis du coté de la cigale
que la plus belle chanson ne se vend pas...
donner!

2) Enfants, apprenez à faire des choses difficiles
C'est dur de faire des choses difficiles :
parler sourd,
montrer la rose aux aveugles.
Enfants, apprenez à faire des choses difficiles :
serrer la main des aveugles,
chanter pour les sourds,
libérer les esclaves qui se croient libres.

3) Côme dans la commode
Une fois un accent
par distraction il est tombé
sur la ville de Côme
le transformer en commode.
Imaginez les citoyens
comaschi, les pauvres :
dit et fait ils se sont trouvés
enfermé dans des tiroirs.
Heureusement un écolier
il a relu le poème
et libéré les prisonniers
supprimer l'accent.
Place maintenant aux jardins publics
ils ont consacré un buste
"A celui qui sait mettre
accents au bon endroit".

4) Tous les animaux
je le voudrais bien un jour
pouvoir parler
avec tous les animaux.
Qu'est-ce que tu penses?
Qui sait quels discours brillants
ils savent faire des chevaux,
quelles histoires drôles
ils connaissent les perroquets,
les crocodiles, les serpents.
Une simple poule
qui pond l'oeuf chaque matin
qui sait ce que cela signifie pour nous
avec sa bite.
Et l'éléphant, si gros et gras,
il doit en savoir beaucoup
plus que sa malle :
mais qui le comprend
quand ça marche ?
Même pas le chat
peut tout nous dire.
Demande lui comment il va
ne te répond pas du tout.
Ou - tout au plus - dire "miaou",
ce qui signifie peut-être "bonjour".

© GettyImages

Comptines sur les enfants de Gianni Rodari

5) Le premier jour d'école
La cloche sonne;
balaie, balaie le concierge;
le concierge vient ouvrir la porte ;
le professeur vient de la gare ;
Maman vient, oh écolier,
pour te sortir du lit...
Le soleil entre dans la pièce :
allez, les vacances sont finies.
Mettez le stylo dans l'étui,
la serviette hygiénique dans le cahier,
pointe le crayon
et cours pour écrire ta vie.
Ecrivez bien, sans hâte
une page par jour.
Écrivez des mots clairs et nets :
Aimez, combattez, travaillez. 6) Le pays des vacances
Le pays des vacances
n'est pas loin du tout :
si tu regardes sur le calendrier
vous pouvez le trouver facilement.
Occupe, entre juin et septembre,
la plus belle saison.
Vous y arrivez après les examens.
Passeport, le bulletin de notes.
Chaque jour ici est dimanche,
mais on travaille beaucoup :
entre jeux, plongées et balades
il ne se repose jamais.

7) Pour maman
Comptine de mots
celui qui veut se manifester.
Ma tête est pleine de mots
avec "la lune" et "la baleine" à l'intérieur.
Mais le plus beau dans mon coeur
Je les entends battre : "maman", "amour".

8) Comptine courte et folle
Comptine courte et folle :
le port veut épouser le port ;
l'alto étudie le violon ;
le mulet dit : « Mon fils est le moulin » ;
la pomme dit : « Mon grand-père est le melon » ;
le fou veut être une brique.
Et le plus fou de la terre
tu sais ce qu'il veut ?
Faire la guerre!

© GettyImages

9) comptine de printemps
comptine de printemps
plus la journée est longue,
plus doux le soir.
demain peut-être dans l'herbe
la première violette émergera.
Oh premier alto frais et neuf
béni soit le premier qui te trouve,
ton parfum lui dira,
le printemps est arrivé, il est là.
Les autres messieurs ne savent pas
et encore en hiver ils croiront :
peut-être des personnes importantes,
mais leur calendrier est en retard.

10) Après la pluie
Après la pluie vient le ciel clair
l'arc-en-ciel brille dans le ciel.
C'est comme un pont dallé
et le soleil nous passe célébré.
C'est agréable de regarder le nez
ses drapeaux rouge et bleu.
Mais tu peux le voir, c'est mauvais
seulement après la tempête.
ce ne serait pas moins cher
la tempête ne le fait pas du tout ?
Un arc-en-ciel sans tempête,
ce serait une fête.
Ce serait une fête pour toute la terre
faire la paix avant la guerre.

11) Les contes de fées inversés
Il était une fois
un pauvre loup,
qu'il portait à sa grand-mère
dîner en paquet.
Et au milieu des bois
où "est plus sombre
a couru dans le terrible
Le petit Chaperon rouge,
armé d'un trombone
comme le brigand Gasparone,
Ce qui est arrivé ensuite,
vous le devinez.
Parfois les contes de fées
ils arrivent au contraire
et puis c'est la catastrophe :
Blanche-Neige colle sur la tête
les nains de la forêt,
La Belle au bois dormant ne s'endort pas,
le prince épouse
une belle-soeur laide,
la belle-mère heureuse,
et pauvre Cendrillon
reste une vieille fille et fait
gardant le pot.

© GettyImages

Poèmes de l'auteur de Grammaire de la fantaisie

12) A un enfant peintre
Accroché à un mur
J'ai vu ton petit dessin :
sur une grande grande feuille
il y avait un homme dans un coin.
Un petit, petit homme,
peut-être aussi
Un peu effrayé
de ce désert blanc
dans lequel c'était arrivé,
et se tenait à l'écart
n'osant pas s'avancer
comme un pauvre nain
au pays des géants.
tu l'avais colorié
avec une vraie passion :
Je me souviens de sa magnifique
chapeau orange.
Mais la prochaine fois,
s'il te plait de tout mon coeur,
dessine un homme plus grand,
ami peintre.
Parce que cet homme c'est toi,
vous en personne, et je veux
que tu conquiers le monde :
prendre, en attendant
feuille entière !
Dessiner des chiffres
bien bien,
fort, sans peur,
toujours prêt à partir
pour une belle aventure.

13) Le point d'interrogation
Il était une fois un moment
question, une grande curiosone
avec une seule grosse boucle,
poser des questions
à tout le peuple,
et si la réponse
ce n'était pas la bonne
a agité sa boucle
comme un fouet.
Il a été soumis à des examens
au fond d'un problème
si compliqué
que personne n'a trouvé le résultat.
Le pauvre garçon, que
il n'avait pas mal au coeur,
est devenu avec remords
un point d'exclamation.

14) Tragédie d'une virgule
Il était une fois
une pauvre virgule
qu'à cause d'un écolier
inattentif
s'est produit à la place d'une période
après le dernier mot
du poème.
La pauvre fille, seule,
il devait supporter le poids
d'une centaine de grands mots,
certains même avec l'accent.
Pour la fatigue atroce, il est mort.
elle a été enterrée
sous une croix
du crayon
bleu du maître,
et à la place des chrysanthèmes et des conifères
nous avons eu un tas
de points d'exclamation.

© GettyImages

15) La famille point-virgule
Il était une fois un moment
et il y avait aussi une virgule :
ils étaient tellement amis,
ils se sont mariés et étaient heureux.
Nuit et jour
ils ont fait le tour
toujours bras dessus bras dessous :
"Quel couple modèle"
les gens ont dit
« Quel vrai régal
la famille du point-virgule".
Comme ils passent
en signe d'hommage
même les majuscules
est devenu minuscule :
et si quelqu'un, alors,
s'incliner n'est pas rapide
le crayon du maître
lui couper la tête.

16) Automne
Le chat chasse les feuilles
sécher sur le trottoir.
Les combats (il les croit vivants)
au balai qui les ramasse.
Ceux qui de hautes branches
descendre rouge et jaune
je suis sûr que les papillons
qui défie ses sauts.
La mort lente de l'année
ce n'est qu'un bon jeu pour lui,
et pour les hommes qui le font
au coucher du soleil un feu heureux.

17) Qui est un homme
Avec un grand battement d'ailes
du champ, effrayé,
les moineaux en masse
ils sont tournés vers le nid.
Maintenant, ils disent à leur grand-père
la terrible aventure :
"Il y avait un homme! Il nous a fait
une bonne peur.
Dommage pour ces haricots
enterré hier.
Mais avec cet homme... Ah, grand-père,
tu t'es enfui aussi, si tu étais là.
Gros gros, gros gros,
un chapeau sur la tête,
c'était certainement là
pour nous faire la fête...".
"Et qu'a-t-il fait ?". "Rien.
Que diable était-il censé faire ?
Avec ces bras larges
c'était moche à regarder ! ».
« Ne travaillait-il pas ? "Oh vas-y,
nous vous l'avons déjà dit.
Il se tenait entre les sillons
avec un air de dépit...".
"Un épouvantail,
c'est ce que c'était alors !
Ne saviez-vous pas que
n'est-ce pas un homme qui ne travaille pas ? ».

© GettyImages

Poèmes de Gianni Rodari, courts ou qui vont dans l'espace

18) Le mensonge
Au pays du mensonge,
la vérité est une maladie.

19) Quelle est la masse d'une larme ?
La larme d'un enfant capricieux
pèse moins que le vent,
celui d'un enfant affamé
pèse plus que la terre entière.

20) Le soleil
Dites à tout le monde
Ce qu'il veut:
le meilleur poêle
il fait toujours soleil.

21) Distraction interplanétaire
Qui sait si en ce moment sur Mars,
sur Mercure ou Neptune,
Quelqu'un
dans un banc d'école
cherche le mot
qu'il manque
pour commencer le thème
sur la page blanche.
Et certainement dans le ciel d'Orion,
Gémeaux, Lion,
un autre oublie
dans l'encrier
les signes de ponctuation...
comme je fais.
je le sens presque
le craquement
d'une plume
au pied du firmament :
en un petit point
dans la voie lactée
un petit écolier
dans son livre d'histoire
dessiner une marionnette.
Il sait qu'il ne va pas bien,
et "Je sais aussi :
mais nous allons rire ensemble
quand je le rencontre.

22) L'enfant lune
Et maintenant à qui on le donne
cette petite lune
qui vole dans un "amen"
du pôle Nord à la Chine ?
Si nous le donnons à un général,
pauvre lune toupie,
il voudra le tirer
comme une balle.
Si on le donne à un avare
court pour le mettre à la banque :
on ne le voit plus
ni rouge ni blanc.
Si on le donne à un footballeur,
la lune ballon,
voudront un salaire lunaire :
chaque coup de pied un billion.
Le mieux à faire
est de le donner aux enfants,
qui ne sont pas payés
jouer avec des ballons :
s'ils montent dessus
qui sait quel parti;
si la lune va vite,
sa tête ne tourne pas,
en effet ils vont l'encourager
la belle lune à bascule,
crier de joie
de l'un à l'autre monde.
Hippogriffe de la lune
tenant la bride,
ils feront le tour du ciel
à la recherche de merveilles.

© GettyImages

Les lignes que nous avons appréciées à l'école

23) Girotondo dans le monde
Comptine pour tous les enfants,
pour les Italiens et les Abyssins,
pour les Russes et les Britanniques,
les Américains et les Français ;
pour ceux noirs comme du charbon,
pour ces rouges comme la brique ;
pour les jaunes qui sont en Chine
où est le soir si ici c'est le matin.
Pour ceux qui sont au milieu de la glace
et ils dorment dans un sac de haillons ;
pour ceux de la forêt
où les singes font toujours la fête.
Pour ceux qui sont ici ou là-bas,
à la campagne ou en ville,
pour les enfants du monde entier
qui font un grand cercle,
avec tes mains dans tes mains,
sur les parallèles et les méridiens...

24) Le pays sans erreurs
Il était une fois un homme qui allait par terre et par mer
à la recherche du Pays Sans Erreurs.
Il marche et marche, il n'a fait que marcher,
pays qu'il a vu de toutes les couleurs,
de long, de large, de froid, de chaud,
dis donc :
et s'il a trouvé une erreur là-bas, il en a trouvé deux ici.
Découvrant l'erreur, il reprit la liasse
et il est parti dans quatre et quatre.
Il y avait des pays sans eau,
pays sans vin,
pays sans pays, même,
mais le Pays Sans Erreurs où était-il, où était-il ?
Vous direz : c'était un homme bon. Celui qui cherchait
une belle chose. Désolé, cependant,
ce n'était pas mieux si ça s'arrêtait
en tout lieu,
et toutes ces erreurs
en a-t-il corrigé ?

25) L'odeur des métiers
Je connais les odeurs des métiers :
les épiciers connaissent la muscade,
la salopette de l'ouvrier sent l'huile,
le boulanger connaît la farine,
les paysans connaissent la terre,
les peintres de la peinture,
sur la blouse blanche du docteur
il y a une bonne odeur de médicament.
Les fainéants, étrange cependant,
ils ne savent rien et puent un peu.

poèmes de gianni rodari : ceux que nous avons appris à l'école