La pauvreté féminine en Italie : une réalité à ne pas oublier

La pauvreté féminine en Italie est un vrai problème, qu'il ne faut pas sous-estimer. La pauvreté, en effet, n'affecte pas les hommes et les femmes de la même manière, et notre pays a malheureusement un écart très élevé de risque de pauvreté au détriment des femmes.

Cet écart s'établit à un pourcentage de 2,7% et place l'Italie au cinquième rang du risque de pauvreté pour les femmes, juste après la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie et Chypre. A l'inverse, les pays où l'écart est en défaveur des hommes ne sont que le Danemark, l'Espagne, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie.Voici quelques données :

Discrimination sexuelle : un des thèmes clés de la pauvreté féminine en Italie

Si l'on peut parler du phénomène de la pauvreté spécifiquement féminine, c'est parce que la discrimination fondée sur le sexe, en Italie comme dans de nombreux autres pays, est encore très élevée, malgré les progrès qui ont été accomplis avec les lois nécessaires sur l'égalité.

Et « un fait : les femmes n'ont pas le même accès aux ressources (du crédit aux droits de succession) que les hommes, leurs salaires sont en moyenne plus bas et pour beaucoup d'entre elles le travail n'est pas du tout rémunéré. Les femmes sont souvent contraintes de travailler illégalement. , sans aucune forme d'assurance ou de protection sociale, tout en restant responsable du foyer et de la famille, pour une pensée commune.

Et s'il n'est certes pas facile de mesurer la pauvreté féminine en Italie, puisque l'évaluation se fait à partir des ménages, il est néanmoins essentiel d'enquêter sur toutes les variables qui rendent malheureusement possible cet énième phénomène de discrimination.

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Pauvreté féminine en Italie : données Istat

Les dernières données d'Istat sont vraiment inquiétantes : en 2016, les femmes en situation de pauvreté absolue en Italie étaient environ 2 millions et demi (7,9% de l'ensemble de la population féminine).

Parmi ceux-ci, 23,6 % appartiennent à la tranche d'âge entre 18 et 35 ans, 17 % entre 36-45 ans, 12,5 % entre 46-55 ans, 6,6 % entre 56 -65 ans et 12,2 % plus de 65 ans. parler de mineurs en état de pauvreté absolue, le pourcentage est celui de 6% de l'ensemble de la population italienne.

Ces femmes vivent dans des conditions extrêmes et ont besoin d'un soutien non seulement économique mais aussi psychologique, étant donné les difficultés extrêmes auxquelles elles sont confrontées chaque jour dans la lutte pour la survie, souvent non seulement pour elles-mêmes mais aussi pour leurs enfants.

Quand la pauvreté féminine en Italie affecte les mères

Il y a beaucoup de mères qui se retrouvent à devoir vivre dans un état de pauvreté absolue, avec la responsabilité de la vie d'un ou plusieurs enfants, obligées de demander l'aide d'inconnus ou de la chercher seules, dans la rue. sur huit, en effet, il se retrouve dans une pauvreté totale.

Ivano Abbruzzi, président de la Fondation Tree of Life, souligne à cet égard : « Dans 90 % de nos interventions, les mères sont nos interlocuteurs, et elles sont toujours le moteur d'une famille en grande difficulté. Lorsqu'une mère éprouve un malaise, les enfants sont les premiers à en souffrir. Vivre une période de privation, même brève, peut avoir des effets négatifs sur tout le chemin de vie futur. Et, selon le stade de développement de l'enfant, les effets de la pauvreté seront différents ».

Aider une mère est donc la première étape pour aider tous les enfants dont elle a la charge, en leur garantissant une « enfance digne de ce nom et l'espoir d'un avenir différent ».

Journée internationale contre la pauvreté : l'initiative contre la pauvreté féminine en Italie

Le 17 octobre est la Journée internationale contre la pauvreté. La Fondation L'Arbre de Vie, active depuis des années dans la lutte contre la pauvreté dans les familles, lance une "importante campagne de sensibilisation avec le hashtag #iodonofiducia, qui poursuit l'initiative de 2016 (que vous pouvez voir ici) avec un nouvelle expérience sociale.

Les protagonistes sont une mère et un enfant : au centre se trouve l'importance de la notion de confiance, celle qui fait défaut tant de la part de l'éventuelle bénéficiaire que de la part des femmes en difficulté, il est donc de plus en plus difficile d'avoir confiance en soi. La solidarité est le bien le plus précieux et tous les enfants ont le droit de sourire.

Mots Clés:  Parentalité Correctement Vieux Couple