Infertilité : un problème relationnel
Les enfants ont-ils de moins en moins d'enfants en Italie ? Il semblerait que oui, à en juger par les chiffres : entre 10 et 20 % des couples à la recherche d'une grossesse connaissent des difficultés, et parmi eux, environ 500 000 chaque année sollicitent l'avis d'un spécialiste. Mais quel est exactement le problème et quelle est la bonne façon de le traiter ? Tout d'abord, il ne faut pas confondre infertilité et stérilité : les deux termes ne sont en aucun cas synonymes, bien qu'ils soient couramment utilisés comme tels.
Infertilité vs stérilité
L'infertilité consiste en l'incapacité de mener la grossesse à terme, tandis que la stérilité fait référence à l'incapacité pour un couple de concevoir. En particulier, on ne peut parler d'un véritable problème de stérilité qu'après un an de rapports sexuels fréquents et non protégés sans obtenir la conception. A la fin de cette période, il est certainement conseillé de procéder à des investigations complémentaires. Cependant, le temps d'attente avant de se tourner vers une consultation spécialisée peut être réduit si la femme a plus de 35 ans ou si elle a des problèmes gynécologiques ou andrologiques antérieurs.
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Infertilité masculine ou féminine ?
Les spécialistes soulignent que parler d'infertilité masculine et féminine, c'est traiter la question de manière incorrecte : le Pr Marco Filicori, spécialiste en gynécologie et expert international en stérilité et en procréation médicalement assistée (PAM), rappelle que l'infertilité est un problème de couple, dans lequel l'impossibilité de conception est déterminé dans un pourcentage pratiquement identique par des facteurs masculins et féminins. Statistiquement, le tableau est complété par environ 10 % des couples qui, même après des investigations approfondies, ne parviennent pas à obtenir un diagnostic précis en raison de leur incapacité à concevoir : on parle alors de « stérilité inexpliquée ».
Le facteur masculin
D'après les statistiques, il s'agit d'un phénomène croissant, mais s'il est vrai que les couples infertiles du fait de facteurs masculins sont plus nombreux qu'il y a quelques décennies, cela ne veut pas dire qu'il s'agit d'un problème croissant : en effet, il faut considérer qu'aujourd'hui les techniques de diagnostic sont plus sophistiquées et permettent d'identifier avec précision un plus grand nombre de cas. La cause principale de l'infertilité masculine consiste cependant en une altération du liquide séminal, déterminée à son tour par un problème d'une autre nature (par exemple inflammation, varicocèle ou anomalies génétiques), qui doit être précisément identifiée afin de pouvoir adopter le bon traitement.
Le facteur féminin
Lorsqu'il s'agit d'infertilité féminine, il faut d'abord considérer l'âge, qui est un facteur crucial et l'un des premiers éléments à prendre en considération. Surtout pour les femmes italiennes, se souvient le Pr Filicori qui, pour diverses cultures et en moyenne, elles accouchent de leur premier enfant à 30 ans, bien plus tard que toutes les autres femmes européennes.Le vieillissement génétique est le pire ennemi pour un couple à la recherche d'un enfant : il suffit de penser que déjà à 30 ans 1/3 du patrimoine ovocytaire est altéré et de nombreux ovules ont perdu la capacité d'être fécondés.L'infertilité féminine peut dans tous les cas avoir pour origine des causes de nature différente, telles que des malformations des trompes de Fallope et de l'utérus ou des irrégularités de l'ovulation.
Que faire?
Lorsque des problèmes de stérilité sont rencontrés, il devient indispensable d'agir rapidement : le spécialiste procède à des contrôles en parallèle chez la femme et chez l'homme, en commençant par l'analyse du liquide séminal, pour poursuivre les investigations hormonales et mécaniques de la femme (présence de l'ovulation, la ménopause prématurée, l'évaluation de l'utérus, la perméabilité des trompes). Pour ces deux facteurs, de nombreux problèmes peuvent être évités grâce à la prévention et résolus grâce à des thérapies adéquates, mais lorsque l'infertilité est jugée permanente par le médecin, pour obtenir une grossesse, il devient nécessaire de recourir aux techniques de Procréation Médicalement Assistée (PAM).
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