Rapports sexuels douloureux ? ça pourrait être la vulvodynie

On estime que la cause la plus importante de douleur pendant les rapports sexuels chez les femmes de moins de 30 ans est la vulvodynie. Une douleur souvent silencieuse : d'une recherche téléphonique aux États-Unis, il est ressorti que plus de la moitié des femmes qui ont signalé des troubles attribuables à la vulvodynie n'avaient jamais consulté le médecin. Dans le même temps, la recherche d'écoute et d'aide peut conduire les femmes à se tourner vers des figures différentes, du médecin généraliste au spécialiste jusqu'aux thérapies « alternatives », sans nécessairement trouver la réponse au problème et parvenir à un diagnostic.

Souvent en fait, entre le gynécologue et l'urologue, c'est précisément le travail conjoint des deux qui peut aider à identifier le diagnostic et le traitement ultérieur, comme l'explique le Dr Daniele Porru, urologue spécialiste de la structure complexe de l'urologie à l'IRCCS Polyclinic S. Matteo Foundation à Pavie et consultant urologue à la Fondation de l'Institut neurologique IRCCS Mondino de Pavie. "La vulvodynie concerne une partie du corps qui remplit en plus de la fonction sexuelle également celle d'éliminer l'urine, car l'urètre est situé dans le vestibule vaginal, et il arrive parfois que le gynécologue ait besoin de l'urologue pour pouvoir identifier et traiter la douleur dans l'urètre, ou qui suspectent une origine vésicale de douleurs pelvi-périnéales ».

Ne pas trouver le bon interlocuteur dans l'immédiat entraîne à la fois un coût sur les dépenses de santé, mais surtout un malaise croissant qui oblige les femmes à s'absenter du travail pendant de longues périodes, à négliger les intérêts et les relations familiales, ainsi qu'à éviter les relations sexuelles par peur d'essayer la douleur.

Selon l'association VulvodiniaPuntoInfo ONLUS (qui a institué le 11 novembre Journée internationale de la vulvodynie en lançant le hashtag #VULVODYNIADAY), malgré la forte incidence - 1 femme sur 7 dans le monde en souffre - 4 millions rien qu'en Italie, la vulvodynie c'est un pathologie sous-diagnostique, car elle est inconnue de nombreux médecins.

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Les sonnettes d'alarme sont la douleur et les brûlures, parfois même ressenties spontanément, sans avoir eu de rapport sexuel, explique le Dr Porru. « En effet, il peut arriver de ressentir des sensations anormales, comme une hypersensibilité au niveau du périnée-vulve, comme des piqûres d'épingles - comme souvent rapportées par les patientes - à d'autres moments une sensation de brûlure, plus rarement une sensation de pulsation, d'autres fois une sensation de démangeaison.

« Tous ces éléments sont des signes d'une possible altération neuropathique de la perception périphérique des branches nerveuses de cette zone », explique le Dr Porru. "En fin de compte, ce sont des signaux qui impliquent les nerfs des organes génitaux externes, mais ils viennent en amont du nerf pudendal qui assure l'innervation de toute cette zone.
Puisqu'il s'agit d'un syndrome douloureux, explique le Dr Porru, les causes peuvent être multifactorielles. Des infections urinaires à répétition que des crèmes dont l'action prolongée dans le temps est indispensable.Last but not least, la rééducation musculaire, puisque, comme le précise le Dr Porru, « dans la vulvodynie la pathologie inflammatoire du réseau nerveux est très souvent associée à des douleurs et une hypertonie/contracture des muscles pelviens, et cette dernière crée à son tour les conditions de la persistance de la douleur, fermant le cercle vicieux qui l'auto-entretient.

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