Ces photos vous dégoûtent ? Les scientifiques se demandent pourquoi

Le terme « trypophobie » tire son nom du mot « trypo », « trou » en grec ancien. Plus on avance, plus on découvre l'existence de peurs incroyables comme la peur du blanc, la peur de la belle-mère et la peur d'être soi-même.

Certaines études suggèrent qu'environ une femme sur 5 souffre de trypophobie, qui n'est pas considérée comme une véritable phobie, mais un trouble caractérisé par un dégoût sévère, des démangeaisons, des tremblements et même des vomissements et des vertiges. Cette perturbation provient de la présence de trous ou de grumeaux à proximité, de manière plus ou moins symétrique, et que nous percevons comme s'il s'agissait de la chose la plus terrible de la planète.

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Arnold Wilkins, psychologue anglais, note qu'il n'y a pas que les trous qui causent de l'inconfort, bien que le nom de cette peur soit « trypophobie », et que la sensation d'inconfort peut aussi s'accompagner d'autres types de dessins, généralement de très grands ensembles de objets voisins.

L'étude de 2013

Le psychologue Wilkins, soutenu par un collègue, était convaincu que la trypophobie est déclenchée par des mécanismes de survie, car des réactions trypophobes se produisent même face à des animaux dangereux, tels que des poulpes venimeux, des puffers et des poissons-pierres. Cette étude a été réalisée en 2013 et semblait parfaitement logique : nous avons tous des comportements trypophobes, certains plus et d'autres moins, et nous les manifestons car nous avons un sens aigu de la conservation de l'espèce, si l'on pense qu'une « image est dangereuse , nous faisons ce que nous pouvons pour détourner le regard ou, plus probablement, pour s'en éloigner.

Poisson-globe trypophobie

Les ajustements de 2017

En avril 2017, certains chercheurs ont réorienté l'étude en Chine et analysé les réactions d'enfants devant des photos d'animaux considérés comme dangereux pour l'homme, mais ils ont détruit les certitudes du Dr Wilkins : aucune corrélation entre dégoût et désir de survivre.
À ce stade, il semblerait qu'il s'agisse d'un simple désagrément, comme le grattage haineux d'une fourchette contre le fond du pot.

Les conclusions

A ce jour on ne sait toujours pas si le but de la trypophobie est de nous faire survivre, ce qui est sûr c'est que ces ensembles de trous et de bosses nous causent aussi beaucoup d'ennuis : c'est pourquoi nous avons besoin de récupérer...

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