Méthodes contraceptives : laquelle vous convient le mieux ?
Les méthodes hormonales
Ce sont sans aucun doute les contraceptifs les plus populaires en Europe. Ils sont pris sous différentes formes :
La pilule : Ce contraceptif se prend par voie orale, sous forme de comprimés quotidiens. Il contient des hormones (œstrogènes et hormogestérone) qui lui permettent de bloquer l'ovulation. Selon le dosage des hormones on peut distinguer : la pilule combinée (contenant de la progestérone et des œstrogènes) et la pilule progestative (contenant uniquement de la progestérone), recommandées en cas de risques cardiovasculaires.
Parmi les effets secondaires, on peut observer une prise de poids, des spottings, des migraines et des douleurs mammaires. Cette méthode est efficace à 99%, bien qu'il existe quelques contre-indications (tabagisme, diabète, taux de cholestérol élevé). Il existe plusieurs types de pilules, qui varient selon vos besoins. En suivant la prophylaxie médicale appropriée, chacun de nous peut trouver celle qui convient le mieux à ses besoins.
Voici une vidéo pour en savoir plus sur les différentes méthodes contraceptives !
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Injection de progestatifs : recommandée pour ceux qui ne supportent pas la pilule, l'injection intramusculaire de progestérone doit se faire une fois par mois. Seul effet secondaire : il provoque souvent une irrégularité dans le cycle.
L'implant sous-cutané : inséré dans le bras par une petite opération sous anesthésie locale, l'implant est efficace pendant 3 ans et diffuse la progestérone sans interruption. Elle est aussi efficace que la pilule mais moins chère : elle a pourtant tous les effets secondaires de cette dernière.
L'anneau contraceptif : à la fois souple et facile à insérer dans le vagin, il libère en permanence œstrogènes et progestérone pendant trois semaines. Il suffit de l'enlever pour provoquer les menstruations et d'attendre une semaine avant d'en insérer une autre. Autre avantage : en contenant moins d'hormones, il provoque des effets secondaires plus légers.
Le patch transdermique : légèrement plus grand qu'un timbre-poste, le patch libère des hormones qui pénètrent dans la peau pendant une semaine. Après trois patchs, sautez simplement une semaine pour avoir vos règles. Les effets secondaires sont les mêmes qu'avec la pilule plus une petite inflammation de la peau à l'endroit où le patch était collé.
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Méthodes locales
Le préservatif masculin : en plus de vous permettre de contrôler la fertilité (97 % sûr), c'est aussi la seule solution pour vous protéger contre les MST, maladies sexuellement transmissibles. Fabriqué en latex, le préservatif est appliqué sur le pénis en érection. Évidemment, chaque préservatif ne doit être utilisé qu'une seule fois et doit être manipulé avec délicatesse. L'avantage, c'est qu'il en existe de nombreux types et que les car boys n'ont aucune excuse pour ne pas l'utiliser !
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Le préservatif féminin : il présente les mêmes avantages que le préservatif masculin. Cet anneau en polyuréthane lubrifié s'insère dans le vagin et est idéal pour les personnes allergiques au latex.
La spirale : c'est un dispositif intra-utérin (DIU) en cuivre en forme de T. Il est inséré dans l'utérus où il reste plusieurs années. Il existe en version simple ou avec adjonction de progestatifs, et convient particulièrement aux femmes ayant déjà eu un enfant. L'avantage : elle évite les effets secondaires de la pilule et permet à certaines femmes de voir trop diminuer leur débit.
Le diaphragme : ce capuchon en latex doit être inséré avant chaque rapport sexuel, en l'associant à des spermicides (sous forme d'éponges, de gels, de crèmes ou de suppositoires). Il permet d'éviter certaines IST comme le gonocoque et la chlamydia. Mais attention, cette méthode n'est fiable qu'à 92 %.
Méthodes naturelles
Largement utilisées au siècle dernier, ces techniques sont basées sur le contrôle de l'acte sexuel.
Coït interrompu : l'homme se retire du vagin juste avant d'éjaculer.
Abstinence pendant la période fertile : une fois la période d'ovulation établie, le couple évite d'avoir des rapports sexuels ces jours-là, ou, du moins, des rapports sexuels. Le calcul peut se faire à l'aide d'un calendrier, en mesurant la température corporelle, en fonction de l'évolution du frottis cervical ou du changement hormonal dans l'urine.
Même s'il n'y a pas de contre-indications, ces méthodes sont souvent inefficaces...
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Les méthodes non réversibles
Considérés comme des remèdes extrêmes en raison de leur caractère définitif, ils peuvent être appliqués aux hommes ou aux femmes qui ne souhaitent plus avoir d'enfants.
Fermeture des trompes : pratiquée chez la femme, c'est une intervention chirurgicale qui consiste à disséquer les trompes de Fallope.
Vasectomie : pratiquée chez l'homme, c'est une opération qui permet de bloquer le canal déférent pour empêcher le sperme de se mélanger avec le liquide spermatique.
Attention! Avant d'opter pour une méthode non réversible, mieux vaut y réfléchir, les effets psychologiques peuvent être pertinents.
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