Le déni de grossesse : qu'est-ce que c'est et à quel point il affecte le psychisme

Dès la découverte de la grossesse, le corps de la femme commence à se transformer, le ventre grossit et tout le corps se prépare à accueillir le fœtus. Jusqu'au jour de la livraison, mais aussi après, les changements se succèdent. Comment est-il possible de ne pas se rendre compte que vous êtes enceinte ?
Cela peut arriver et ce phénomène est justement le déni de grossesse, qui amène les femmes enceintes à ne pas s'en rendre compte tout de suite. Avant d'approfondir cela, regardez cette vidéo.

Il est bon de préciser qu'il existe deux types de déni de grossesse :

  • déni partiel (la femme se rend compte qu'elle est enceinte avant d'accoucher)
  • refus total (qui dure jusqu'au moment de la livraison).

Bien que cela puisse paraître étrange, il existe de nombreux cas dans le monde et ils sont de plus en plus fréquents. Mais à quel point cela affecte-t-il la psyché ? Comment revenir aux causes ?

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Déni de grossesse : comment est-il possible que cela se produise ?

Le rôle du psychisme dans le déni de grossesse est important. Le cerveau de la femme, en effet, cache la gestation et ordonne à tout le corps de se comporter en conséquence. Alors que se passe-t-il ?

  • La menstruation continue
  • Le ventre ne gonfle pas
  • Vous ne sentez pas les coups de pied classiques de l'enfant

Bref, la future maman ne reçoit pas de signaux du corps qui pourraient suggérer une grossesse. La prise de poids reste faible (seulement 4-5 kg) et se concentre sur d'autres parties du corps, mais peut parfois être également invisible.
De plus, l'enfant lui-même veille à ne pas être repéré : il bouge peu et se développe plus verticalement qu'horizontalement dans la partie supérieure de l'utérus.

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Déni de grossesse : quelles conséquences pour la mère et le bébé ?

Les conséquences psychologiques du refus de grossesse pour les mères sont très graves. La plupart d'entre eux se demandent comment ils ont pu ne rien remarquer pendant tous ces mois.
En cas de déni total, la femme réalise sa situation dès l'accouchement. Les gens pensent souvent à une fausse couche ou à un bébé mort-né.
La première réaction est de paniquer et de se sentir complètement confus. Certaines femmes manquent d'esprit pour prodiguer des soins en temps opportun au nouveau-né. Le décès de l'enfant peut survenir accidentellement, par manque de soins ou à la suite d'un traumatisme crânien.

Quels sont les facteurs qui peuvent conduire au déni de grossesse ?

Le déni de grossesse peut toucher toutes les femmes, jeunes et moins jeunes, de tout type de milieu social.

Plusieurs facteurs peuvent conduire au déni de grossesse :

Stérilité convaincue (la femme se croit stérile et s'imagine qu'elle ne tombera jamais enceinte).
- Grossesses très rapprochées
-Le contexte familial, en particulier pour les adolescentes
-L'enfant d'une liaison extraconjugale
-Un enfant non désiré
-Le désir d'une grossesse sans médicament
-Une grossesse résultant d'une agression sexuelle

Dans tous ces cas, c'est le cerveau de la femme qui est à l'origine de la négation et l'inconscient a alors le pouvoir de contrôler le corps.

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Le déni de grossesse d'un point de vue psychiatrique

Le phénomène de déni de grossesse, d'un point de vue psychiatrique, est un mécanisme défensif avec lequel nous essayons d'échapper aux états de souffrance.
Bien que nous ayons déjà vu que le déni de grossesse peut être total ou partiel, il y a deux autres types de distinction à faire :

  • déni "psychotique" de grossesse

Cela peut arriver avec des patients souffrant de pathologies psychiatriques graves, telles que la schizophrénie, le trouble délirant, le trouble bipolaire ;

  • déni de grossesse « non psychotique »

Il survient chez des femmes en parfaite santé, sans aucune autre pathologie physique ou mentale.

De plus, il existe une relation entre le déni de grossesse et l'infanticide, pour identifier 3 formes spécifiques de déni :

  • Affectif : la femme est consciente d'être enceinte d'un point de vue rationnel, mais d'un point de vue émotionnel elle est incapable de se connecter avec l'enfant qu'elle porte dans son ventre et n'établit aucun lien mère-enfant avec lui.
  • Omniprésent : la femme ignore tant d'un point de vue rationnel qu'émotionnel qu'elle est la future mère.
  • Psychotique : la patiente a des antécédents de psychose chronique, il n'y a pas toujours de contact avec la réalité, donc même la grossesse n'est pas reconnue.

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Que dit la loi sur le refus de grossesse ?

Le déni de grossesse est un phénomène encore peu connu, qui n'est pas inscrit dans le code pénal. En cas d'abandon ou d'infanticide, il appartient au juge de décider si le refus de grossesse constitue une circonstance atténuante.

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