Liposuccion pour réduire la graisse localisée

Bien que le premier à avoir émis l'hypothèse de la procédure ait été le médecin allemand Schrudde, la technique a été inventée en Italie en 1974 par Arpad Fischer. Le premier à utiliser cette technique à des fins esthétiques fut le français Gérard Yves Illouz en 1977. Au départ, les effets secondaires rencontrés par les médecins allemands étaient graves et on pensait que la technique n'avait pas d'avenir. Puis, grâce à Fischer et aux docteurs français Illouz et Fournier, la technique s'est perfectionnée.

La chirurgie de liposuccion ne doit pas être considérée comme une méthode simple et alternative pour perdre du poids, mais comme une véritable intervention chirurgicale à n'utiliser que lorsque les interventions esthétiques et diététiques-comportementales classiques n'ont pas produit les résultats escomptés en termes de réduction de l'adiposité localisée.

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En plus de la réduction localisée de la graisse, la liposuccion est également utilisée pour réduire la gynécomastie (c'est-à-dire le développement de tissu adipeux dans le sein masculin) et pour traiter certaines conditions médicales, notamment les lipomes, la lipodystrophie et l'hyperhidrose (transpiration excessive).

Liposuccion : que faire en premier

Avant de procéder à la liposuccion, vous subirez un examen physique complet (incluant des tests sanguins), au cours duquel votre état de santé (tant physique que psychologique), l'élasticité de la peau et la position des coussinets adipeux seront évalués. .

Lors de la consultation pré-procédure, les détails de la chirurgie seront définis : quelle zone exactement sera traitée, quelle procédure est la plus appropriée, à quoi s'attendre pendant et après la liposuccion, quels résultats peuvent être obtenus et les risques associés possibles.

En plus de l'arrêt de l'utilisation de certains médicaments et de l'arrêt du tabac, la nicotine perturbant la circulation et pouvant faire perdre l'élasticité des tissus, il vous sera prescrit un antibiotique à prendre avant et après l'intervention chirurgicale, pour prévenir toute infection.

Liposuccion : l'intervention

Le jour de l'intervention, le médecin tracera avec un stylo des cercles et des traits sur les zones cibles, pour marquer les sites d'insertion et les adiposités à aspirer.

Au bloc opératoire, une solution stérilisante sera appliquée sur les zones touchées et vous recevrez ensuite une anesthésie locale, limitée à la zone spécifique du corps et des sites d'insertion, ou générale.

Dans la plupart des cas, la première phase consiste en l'injection d'une solution mouillante dans la zone à traiter, composée de solution physiologique, d'épinéphrine (pour réduire les saignements) et d'un anesthésique local.Le chirurgien procède par une petite incision (ou plusieurs incisions) dans la zone à travers laquelle il insère une fine canule reliée à une pompe à vide au moyen d'un tube flexible. En manipulant rapidement la canule d'avant en arrière, le chirurgien peut séparer et retirer les cellules graisseuses en excès ; en attendant, si vous êtes vigilant vous ressentirez une sensation de grattage provoquée par le mouvement de la canule.

Globalement, l'opération peut durer de 1 à 4 heures, selon la quantité de graisse retirée, la technique de retrait et le nombre de sites aspirés jusqu'à l'obtention du résultat souhaité.

Liposuccion : que faire ensuite

Après la procédure pour faciliter le drainage des fluides, le chirurgien peut laisser les incisions ouvertes ou appliquer quelques points de suture.

Les tissus, privés de graisse, vont créer la nouvelle forme du corps lors de la cicatrisation. Pour cette raison, après la liposuccion, vous devrez porter un vêtement de compression.

La récupération est assez rapide et vous sortirez le jour même en cas d'anesthésie locale ou le lendemain en cas d'anesthésie générale. Les points de suture seront enlevés après environ 10 jours et de petites cicatrices peuvent rester.

Après la liposuccion, de nombreux patients ressentent des douleurs, des engourdissements, des picotements ou des brûlures pendant le processus de récupération, mais ces symptômes disparaissent généralement en six à huit semaines. Un gonflement et des ecchymoses peuvent également apparaître, qui mettront de 4 à 6 semaines à six mois pour s'estomper et disparaître.

Liposuccion : les résultats

Le résultat final de la liposuccion sera évident en quelques semaines, même s'il faut quelques mois pour que le gonflement disparaisse, rendant visible les améliorations esthétiques produites par la chirurgie.

Les résultats de la liposuccion sont généralement durables, tant qu'il est possible de maintenir le poids corporel stable dans le temps ; cependant, il est important de comprendre que la liposuccion ne vous empêchera en aucun cas de prendre du poids. Pour conserver la nouvelle forme obtenue grâce à la liposuccion, il est donc nécessaire de suivre une alimentation équilibrée, associée à une activité physique régulière.

Liposuccion : les risques

Comme pour toute intervention chirurgicale, la liposuccion comporte des risques tels que des saignements, des infections et une réaction indésirable à l'anesthésie.

Les complications spécifiques possibles sont :
• Irrégularité de la peau : votre peau peut apparaître irrégulière, ridée ou craquelée en raison d'une élimination irrégulière des graisses, d'une inélasticité de la peau ou d'un processus de cicatrisation inhabituel. Ces imperfections peuvent aussi être permanentes.
• Engourdissement : Vous pouvez ressentir un engourdissement temporaire ou permanent dans la région.
• Infections : Les infections cutanées graves sont rares mais, si elles surviennent, elles peuvent nécessiter un traitement chirurgical, avec possibilité de cicatrices.
• Les piqûres internes : il est très rare, mais pas impossible, que des piqûres se forment dans les organes internes, lorsque la canule pénètre trop profondément dans le corps.
• Décès : les décès peuvent être causés par l'anesthésie ou par des changements dans les niveaux de fluides corporels, puisque des fluides sont injectés et aspirés. Ces mouvements de fluides peuvent causer des problèmes rénaux et cardiaques. Cependant, la mort est un événement très improbable.

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