L'école après le Coronavirus : un scénario possible

5 mars 2020 : une date que l'on pouvait difficilement annuler : les écoles sont fermées suite à l'urgence Covid et maintenant on sait que c'était la fin de l'année scolaire en classe et le début de la vraie quarantaine. Fini les blagues entre amis ou le son de la cloche pour marquer les heures. Adieu cette normalité qui nous a parfois stressés mais que nous avons appris à apprécier durant ces mois de STOP forcé.

Le Ministère et les enseignants des différents instituts se sont immédiatement organisés pour réaliser l'enseignement à distance, le DaD, du primaire au lycée.
Après avoir vu et expérimenté cette nouvelle pédagogie au quotidien, on peut dire qu'on en a assez et espérer qu'à partir de septembre l'école pourra repartir avec les enfants comme protagonistes, au sein de leurs classes. Bien sûr, ce ne sera plus le même et les précautions pour empêcher une nouvelle propagation du virus devront être augmentées de façon exponentielle. Pourtant, penser que l'année scolaire peut reprendre avec papa est l'un des pires cauchemars pour nos familles.

Dans un premier temps, la ministre Azzolina avait annoncé l'hypothèse d'un enseignement mixte (entre fréquence et distance) où les classes seraient divisées en groupes pour augmenter la distance entre les enfants : ceci avec pour conséquence que pendant trois jours par semaine la moitié de chaque classe devrait rester à la maison avec un adulte à côté d'eux pour se connecter à la plateforme de l'école.

Dans ce cas, les enfants auraient fréquenté environ quatre mois d'école en classe, rendant presque impossible pour les deux parents de pouvoir travailler.
Cette hypothèse a suscité les réactions inquiètes de nombreux groupes de mères de toutes les Régions, comités, associations professionnelles, au point que la ministre, quelques jours plus tard, a fait marche arrière et de nouvelles propositions ont été faites, plus adaptées aux familles et à l'avenir de nos enfants.
On l'a compris, l'enseignement à distance est insuffisant pour les enfants du primaire mais aussi pour les collégiens qui sortent de cette période, démotivés et sans stimuli, convaincus qu'ils sont en vacances !
La beauté de l'école a complètement fait défaut, faite de sourires, de rires, de relation et de complicité, car un écran peut véhiculer des notions mais pas des émotions, fondamentales dans le développement et la croissance d'un enfant.

On pense aussi aux enfants en fragilité, SLD et SEN, pour qui le contact humain est fondamental et leur enseignement nécessite des tests et des ajustements continus afin qu'ils puissent prendre confiance et avoir les outils nécessaires pour pouvoir le faire.
Le DAD a privé les enfants de la possibilité d'apprendre "en faisant", d'expérimenter, d'approfondir les dynamiques relationnelles fondamentales de leur âge, cachant derrière la barrière technologique du PC leurs petites, grandes peurs qui n'ont pas trouvé l'occasion d'être abordées et surmonter.
En ce moment le Ministère et les Régions tentent d'élaborer un plan de réouverture des crèches et centres d'été, en collaboration avec les communes et les tissus associatifs des territoires, mais les difficiles problèmes de santé restent à régler. Quelles sont les mesures préventives que les organisateurs devront prendre pour limiter au maximum les risques ?

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Un scénario possible du retour à l'école

Le scénario qui nous attend pour démarrer la prochaine année scolaire en toute sécurité apparaît encore plus complexe.
Le protocole éventuel pourrait être basé sur ces points :

  • contrôle quotidien de la température pour les enfants, les enseignants et le personnel de l'ATA ;
  • augmentation de la distance de sécurité entre un enfant et un autre dans les salles de classe, en divisant les petits élèves en groupes et en les faisant participer à différentes activités telles que le sport, la musique et l'art ;
  • port obligatoire de masques pour ceux qui entrent dans les bâtiments scolaires ;
  • l'interdiction des rassemblements par un horaire d'entrée échelonné dans les classes ;
  • la désinfection des environnements, en particulier les gymnases, les salles de bains et les cantines.

Le point le plus critique à traiter est certainement celui concernant les « activités alternatives » à l'enseignement traditionnel (sport, musique, art) qui ne sont pas réalisables sans l'augmentation des enseignants qualifiés et la mise à disposition de nouveaux espaces adaptés.
Même l'idée d'admissions échelonnées, si, d'une part, cela réduirait le nombre d'enfants, d'autre part elle risque de créer de nouveaux désagréments pour les parents qui travaillent, qui seraient également contraints de revoir leurs horaires. Nous savons à quel point 15 à 30 minutes peuvent faire la différence pour les travailleurs qui ont une heure de départ fixe !
La priorité est toujours que les enfants reviennent pour écouter leurs professeurs depuis les pupitres et pour pouvoir regarder leurs pairs dans les yeux. La possibilité d'apprendre activement, de communiquer et de socialiser sont des besoins inaliénables qui ne peuvent en aucun cas être remplacés par un moniteur et une boîte aux lettres pleine d'emails.
Oui, nous rêvons d'un véritable retour à l'école pour nos enfants et nous voulons avoir confiance que cela est possible avec les bonnes précautions et que cela arrivera.

Pour contacter Veronica et demander conseil sur l'étude : https://ascuolaconamore.it/

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